Vanessa Seward

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Vanessa Seward
Vanessa Seward en 2016.
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Vanessa Seward, née en 1969 à Buenos Aires, est une créatrice de mode française et une artiste peintre.

Formation et débuts[modifier | modifier le code]

Née à Buenos Aires en 1969, Vanessa Seward a grandi à Londres puis à Paris[1],[2]. Son père, un diplomate argentin, est conseiller économique d'ambassade[3]. Elle fait sa scolarité à l'Institut de l'Assomption[4]. Après sa formation au Studio Berçot, elle intègre l’équipe de Karl Lagerfeld chez Chanel et y reste neuf ans[1] ; puis elle rejoint celle de Tom Ford chez Yves Saint Laurent en 2000. Elle rejoint ensuite Loris Azzaro en 2002 pour relancer le prêt-à-porter puis lui succède l'année suivante en tant que directrice artistique[5] ; elle habille entre autres Natalie Portman, Nicole Kidman, Kristen Stewart, Marisa Berenson mais aussi plusieurs fois Valérie Lemercier[1]. Elle quitte Azzaro en 2011[6],[7] et devient styliste indépendante. Depuis 2012, elle collabore avec succès auprès de la marque de prêt-à-porter A.P.C. et propose une collection capsule[8] à chaque saison, avant de prendre la décision de créer une marque à son nom.

Lancement de la marque[modifier | modifier le code]

En 2014, Vanessa Seward lance sa propre marque avec le soutien d’A.P.C. et de son fondateur, Jean Touitou[8],[9]. Un défilé organisé pendant la Fashion Week de Paris au Mona Bismarck American Center présente sa première collection, pour l’Automne-Hiver 2015.

Il s’agit d’une marque de prêt-à-porter avec pour objectif de rendre accessible sa vision du chic, empruntée aux années 1970[10], et de définir une féminité classique[11] et exacerbée[12]. Elle propose par exemple des jeans brodés aux noms de ses clientes[13]. « Les années 1970 me fascinent car elles ne vieillissent pas. Les femmes étaient à la fois fortes et sensuelles, élégantes sans être à la mode. Cet équilibre n'a jamais été atteint depuis »[14]. La marque est arrêtée en 2019[15].


Peinture[modifier | modifier le code]

Depuis 2021, Vanessa Seward mène une nouvelle carrière de peintre portraitiste[15]. C'est durant le confinement qu'elle a abordé cet art[15]. Elle participe à une exposition de groupe[15] puis en , Vanessa dévoile, à la galerie Mouvements Modernes, sa première exposition personnelle, intitulée « Portraits »[16],[17]. Même si elle dit à cette époque préférer la peinture elle a sa précédente carrière, elle précise : « je ne crois pas avoir dit mon dernier mot dans le monde de la mode »[15].

Projets parallèles[modifier | modifier le code]

Au cinéma, elle apporte son concours aux films de Valérie Donzelli (Main dans la main) ou Siegrid Alnoy (Miroir mon amour), créant des costumes pour Valérie Lemercier, Aurore Clément ou Fanny Ardant. Elle dessine en 2012 une collection de bijoux pour Swarovski[18]. Elle signe les costumes de la comédie musicale Les Parapluies de Cherbourg au Théâtre du Châtelet[8].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Vanessa Seward est mariée à Bertrand Burgalat[8], patron du label Tricatel[3]. Ce dernier participe à la conception de l'environnement musical de la marque.

Publication[modifier | modifier le code]

  • Vanessa Seward et Matthias Debureaux, Le guide de la gentlewoman, Jean-Claude Lattès, 208 p.[15]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Massalovitch, p. 93.
  2. « Vanessa Seward », sur annuaire-createurs.fr,
  3. a et b « Vanessa Seward, au coup par coudre », sur next.liberation.fr,
  4. « Parisiennes, Parisiens », sur archives.lesechos.fr, (consulté le )
  5. Massalovitch, p. 92 à 93.
  6. « Vanessa Seward quitte Azzaro », sur vogue.fr,
  7. « Vanessa Seward : La directrice artistique d'Azzaro tire sa révérence... », sur purepeople.com,
  8. a b c et d Massalovitch, p. 94.
  9. « Vanessa Seward lance sa propre marque », sur lemonde.fr,
  10. « Fashion Week : Vanessa Seward, épisode deux », sur lesechos.fr,
  11. « La bourgeoise redevient un objet de désir », sur madame.lefigaro.fr, 30 02 2015
  12. « La parisienne scintillante de Vanessa Seward », sur elle.fr,
  13. « Vanessa Seward ou le charme discret de la bourgeoisie », sur numero.com,
  14. « Vanessa Seward : "Le vêtement m'a aidée à avoir confiance en moi" », sur lexpress.fr,
  15. a b c d e et f Article et interview, in : Nelly Kaprièlian, « Trait sensible : Vanessa Seward », Harper's Bazaar (France), Prisma Media, no 2,‎ , p. 66-69
  16. « Vanessa Seward peint une ode aux femmes », sur Série Limitée, (consulté le )
  17. « Vanessa Seward, de la couture à la peinture » Accès limité, sur LEFIGARO, (consulté le )
  18. (en) Julie Baumgardner, « Swarovski's new talent : guest designers Vanessa Seward and Stefano Poletti », sur elle.com, (consulté le )

Source[modifier | modifier le code]

  • Sophie Massalovitch, « Vanessa Seward : secrets d'allure », Challenges, no 729,‎ , p. 92 à 94 (ISSN 0751-4417). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes[modifier | modifier le code]